Héritages partagés de Claude Cahun et Marcel Moore, du XIXe au XXIe siècles

Héritages partagés de Claude Cahun et Marcel Moore, du XIXe au XXIe siècles

Symbolisme, modernisme, surréalisme, postérité contemporaine

Dirigé par Andrea Oberhuber et Alexandra Arvisais
Montréal, 2016

 

Doris Eibl, Frontière factice, 2015

 

ISBN 978-2-9816226

Introduction


Andrea Oberhuber et Alexandra Arvisais, Héritage ou legs ?

Andrea Oberhuber est professeure au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal où elle enseigne les littératures française et québécoise, notamment l’écriture des femmes (XIXe-XXIe siècles), les avant-gardes historiques et la photolittérature. Elle a dirigé, entre autres, le collectif Claude Cahun : contexte, postures, filiation. Pour une esthétique de l’entre-deux (2007), ainsi que les dossiers de revue « Réécrire au féminin : pratiques, modalités, enjeux » (Études françaises, 2004 ; avec L. Gauvin), « Voir le texte, lire l’image » (Dalhousie French Studies, 2009), « À belles mains. Livre surréaliste, livre d’artiste » (Mélusine, 2012) et « Polygraphies du corps dans le roman de femme contemporain » (Tangence, 2013). Son essai hybride Corps de papier. Résonances est paru en 2012 chez Nota bene et l’ouvrage collectif Fictions modernistes du masculin-féminin : 1900-1940 (avec A. Arvisais et M-C. Dugas), en 2016 aux Presses universitaires de Rennes. Avec Catherine Mavrikakis, elle codirige la revue numérique MuseMedusa (<www.musemedusa.com>). Ses recherches portent actuellement sur « Le Livre surréaliste au féminin : faire œuvre à deux » (projet CRSH, 2015-2019).

Alexandra Arvisais est doctorante au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, en cotutelle avec l’Université de Lille, sous la direction d’Andrea Oberhuber (UdeM) et de Martine Reid (Lille). Elle a complété en 2012 un mémoire de maîtrise intitulé Le corps fantomatique dans Le Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras et La Maison étrangère d’Élise Turcotte. Sa thèse de doctorat porte sur L’esthétique du partage dans l’œuvre littéraire et picturale de Claude Cahun et Marcel Moore. Elle a codirigé avec Andrea Oberhuber et Marie-Claude Dugas le collectif Fictions modernistes du masculin/féminin : 1900-1940 (Presses Universitaires de Rennes, 2016).

Héritage ou legs ?

 

Héritages : symbolisme, modernisme, surréalisme

Mireille Calle-Gruber, Elles le livre

Écrivain et professeur de littérature et d’esthétique à la Sorbonne Nouvelle – Paris 3, Mireille Calle-Gruber est également directrice du Centre de recherches en Études féminines et de genre / Littératures francophones (Laboratoire THALIM, UMR 7172). Auteur d’une trentaine d’ouvrages personnels dont cinq romans (Consolation, La Différence, 2010) et directrice de recueils collectifs, elle a publié la biographie de Claude Simon, Une vie à écrire (Seuil 2011), dirigé les Œuvres complètes de Michel Butor (La Différence, 2006-2010) et co-dirigé le Dictionnaire Universel des Créatrices avec Béatrice Didier et Antoinette Fouque (Des Femmes, 2013). Elle codirige avec Anaïs Frantz un Dictionnaire sauvage Pascal Quignard chez Hermann (2016).

Elles le livre


Agnès Lhermitte, « La nièce de Marcel Schwob »

Agnès Lhermitte, docteure ès Lettres et professeure agrégée (retraitée), est membre de CLARE (Lapril) à l’Université de Bordeaux III. Elle est l’auteure de Palimpseste et merveilleux dans l’œuvre de Marcel Schwob (Champion, 2002), Retours à Marcel Schwob (1905-2005) (co-dir.), actes du colloque de Cerisy (PUR, 2006), La biographie (anthologie) (Flammarion, 2002), ainsi que de nombreux articles sur l’œuvre de Marcel Schwob et sur des romancier(ère)s contemporain(e)s. De plus, elle a été présidente de la Société Marcel Schwob (jusqu’en 2014) et elle est co-rédactrice de Spicilège, Cahiers Marcel Schwob (annuel). Plusieurs articles témoignent de son travail sur les écrits de Claude Cahun. Elle poursuit actuellement une recherche sur la poésie de Benjamin Fondane.

« La nièce de Marcel Schwob »


Alexandra Arvisais, Tel oncle, telle nièce : l'héritage symboliste de Vies imaginaires dans Héroïnes et Aveux non avenus

Alexandra Arvisais est doctorante au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, en cotutelle avec l’Université de Lille, sous la direction d’Andrea Oberhuber (UdeM) et de Martine Reid (Lille). Elle a complété en 2012 un mémoire de maîtrise intitulé Le corps fantomatique dans Le Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras et La Maison étrangère d’Élise Turcotte. Sa thèse de doctorat porte sur L’esthétique du partage dans l’œuvre littéraire et picturale de Claude Cahun et Marcel Moore. Elle a codirigé avec Andrea Oberhuber et Marie-Claude Dugas le collectif Fictions modernistes du masculin/féminin : 1900-1940 (Presses Universitaires de Rennes, 2016).

Tel oncle, telle nièce : l’héritage symboliste de Vies imaginaires dans Héroïnes et Aveux non avenus

Josée Simard, L'influence du symbolisme dans les images-peintures de Vues et visions

Josée Simard a complété des études de maîtrise en littératures de langue française à l’Université de Montréal en 2014, sous la direction d’Andrea Oberhuber. Intitulé Convergences/divergences : le dialogue intermédial dans Vues et visions de Claude Cahun, son mémoire étudie les rapports texte/image dans Vues et visions, première œuvre composite créée en collaboration avec la peintre graphiste Marcel Moore. En 2015, elle a entrepris des études en traduction à l’Université de Montréal.

L’influence du symbolisme dans les images-peintures de Vues et visions


Charlotte Maria, Claude Cahun in medias res, ou la question de l'héritage sous le prisme du support médiatique

Charlotte Maria a soutenu en novembre 2013 une thèse de doctorat en langues et littératures françaises à l’Université de Caen intitulée : Correspondances de Claude Cahun, la lettre et l’œuvre. En plus du volume de lettres (en grande partie inédites, en voie de publication), présentées et annotées, la thèse comporte un second volume contenant une étude des lettres et de l’œuvre de Claude Cahun. Ce travail se focalise sur plusieurs axes parmi lesquels se trouvent le positionnement littéraire, la question politique et l’écriture de soi. Elle a également publié une dizaine d’articles sur Claude Cahun ainsi que sur l’exil. On peut citer parmi les plus récents : « L’épistolaire, genre de l’exil », sous la direction de Danièle Sabbah et Augustin Giovannoni, Traversée des frontières (à paraître) ; « Claude Cahun, du rêve à la Résistance », Cahiers ERTA ; « Défiguration et hybridation. L’identité au corps à corps », revue en ligne La Nouvelle Fribourg de l’Université de Fribourg, no 1, <http://​www.nouvellefribourg.com/​archives/​defigurations-et-hybridations-lidentite-au-corps-a-corps>.

Claude Cahun in medias res , ou la question de l’héritage sous le prisme du support médiatique

 

Modèles littéraires, questions éthiques et esthétiques

Tirza True Latimer, Aesthetic Allegiances : Marcel Moore and Claude Cahun

Tirza True Latimer est professeure associée et Chair de Visual & Critical Studies au California College of the Arts, San Francisco. Elle mène des recherches sur l’art contemporain et moderne dans une perspective féministe et queer. Ses publications incluent The Modern Woman Revisited : Paris Between the Wars (2003), Women Together/Women Apart : Portraits of Lesbian Paris (2005) and Seeing Gertrude Stein : Five Stories (2010). Son livre Eccentric Modernisms : Making Differences in the History of American Art est à paraître en 2016 à University of California Press.

Aesthetic Allegiances : Marcel Moore and Claude Cahun


Marie-Claude Dugas, Héroïnes ou les contes modernistes de Claude Cahun

Marie-Claude Dugas a obtenu une maîtrise en littératures de langue française de l’Université de Montréal en 2011. Son mémoire s’intitule Corps, identité et féminité chez Nelly Arcan et Marie-Sissi Labrèche. Elle poursuit des études doctorales sous la direction d’Andrea Oberhuber. Ses recherches portent sur les représentations de la « femme nouvelle » dans le récit moderniste au féminin de 1900 à 1940.

Héroïnes ou les contes modernistes de Claude Cahun


Michel Carassou, Claude Cahun et Havelock Ellis dans Inversions et L'Amitié

Michel Carassou mène en parallèle une activité d’éditeur et une activité de chercheur. Éditeur, il a travaillé pour Jean-Michel Place et pour Claude Tchou, avant d’être pendant dix ans directeur éditorial de CNRS Éditions. Après quoi, il a fondé les éditions Paris-Méditerranée, puis les éditions Non Lieu en 2005. En tant que chercheur, ses publications portent sur les avant-gardes, Dada et le surréalisme, sur René Crevel et Jacques Vaché. Il s’est aussi attaché à l’histoire des revues littéraires et à l’histoire de l’homosexualité au XXe siècle. Aujourd’hui, il se consacre principalement à l’œuvre de Benjamin Fondane.
Derniers ouvrages publiés : Paris gay 1925 (avec Gilles Barbedette), nouv. éd., Paris, Non Lieu, 2008 ; Le Surréalisme par les textes (avec Henri Béhar), Paris, Classiques Garnier, 2013 ; Inversions suivi de L’Amitié. Une autre histoire de la première revue « gay » française, Paris, Non Lieu, 2016 ; Benjamin Fondane, Rencontres avec Léon Chestov (édition critique), Paris, Non Lieu, 2016.

Claude Cahun et Havelock Ellis dans Inversions et L’Amitié


Julie Richard, L’effigie chez Claude Cahun, Marcel Moore et Valérie Belin : l’image photographique en dialogue

Julie Richard est candidate au doctorat interuniversitaire en histoire de l’art (UQAM) et ses recherches bénéficient du soutien financier du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC). Elle s’intéresse aux actes de résistance artistiques mis en œuvre par les femmes artistes européennes et américaines de l’entre-deux-guerres, tels que la production de poupées, l’art d’infiltration, la performance, ainsi que les pratiques furtives ou performatives. Influencées par les théories sur le genre, ses recherches actuelles portent sur les relations entre le corps, l’espace et l’architecture d’après une posture de décolonisation des sites genrés avec comme objectif la création d’un espace « autre » ou d’un espace queer. Elle a récemment publié : « Décoloniser le territoire : Elsa von Freytag Loringhoven et l’espace queer », Third Floor, Université Concordia, avril 2016 ; et « La poupée chez les avant-gardes historiques : De la Culture populaire aux arts décoratifs », ARgot, no 5, Université de Montréal, mars 2015.

L’effigie chez Claude Cahun, Marcel Moore et Valérie Belin : l’image photographique en dialogue

 

Postérités

Eve Gianoncelli, L'héritage comme production. Claude Cahun ou la conflictualité de la (re)connaissance entre les deux côtés de l'Atlantique

Eve Gianoncelli est doctorante en science politique et études de genre et ATER en science politique à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis et membre du CRESPPA-GTM et fut Lurcy-Fulbright Fellow à l’Université de Columbia. Ses recherches se situent au croisement de l’histoire intellectuelle, de la théorie politique et des études de genre. Elle coordonne actuellement un numéro sur Viola Klein, pionnière oubliée de la sociologie féministe, pour Les Cahiers du genre qui paraîtra à l’automne 2016. Elle a plusieurs articles en préparation sur Claude Cahun parmi lesquels « Claude Cahun and the Practice(s) of Cross-Dressing : Gender, Desire and the Process of Becoming Subject », à paraître dans un ouvrage collectif prochainement publié par Cambridge University Press.

L’héritage comme production. Claude Cahun ou la conflictualité de la (re)connaissance entre les deux côtés de l’Atlantique

Hervé Sanson, Une lecture folle de Nathanaël : Claude Cahun par la bande ou la lettre absente

Hervé Sanson est maître-assistant à l’Institut de romanistique de l’Université d’Aix-la- chapelle et un spécialiste des littératures maghrébines francophones. Membre de l’ITEM/CNRS, il a collaboré à une édition critique et génétique des Portraits d’Albert Memmi, parue en février 2015 aux éditions du CNRS. Il a publié une étude critique sur L’Opium et le bâton de Mouloud Mammeri aux éditions Honoré Champion (collection « Entre les lignes ») en 2013 et un numéro de la revue Europe consacré à la littérature marocaine contemporaine en novembre de la même année.

Une lecture folle de Nathanaël : Claude Cahun par la bande ou la lettre absente


Lelag Vosguian, (En)jeu

Détentrice d’un baccalauréat en littérature, Lelag Vosguian habite à Montréal. (En)jeu est sa première publication.

(En)jeu


Matthieu Baudry, Impudeurs

Matthieu Baudry est né en France, à Saintes. Arrivé à Montréal en 2013, il entreprend un baccalauréat en littératures de langue française à l’Université de Montréal. À partir de l’automne 2016, il débutera une maîtrise en littératures de langue française sous la direction d’Andrea Oberhuber. Il étudiera notamment les rapports texte/image et la question du gender trouble dans la littérature et la photographie.

Impudeurs


Léa Sowa-Quéniart, Corps et femmes en hypallages

Léa Sowa-Quéniart a complété un baccalauréat en écriture de scénario et création littéraire à l’Université de Montréal. Elle est actuellement à la maîtrise en recherche-création. Lauréate du concours organisé par Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ), en collaboration avec L’Association du Prix du Jeune Écrivain (PJE), elle a participé aux Ateliers d’écriture de Muret à l’été 2016. Corps et femmes en hypallages est sa première publication.

Corps et femmes en hypallages